Bruno Andreu maison fondée en 2017, enrichit son offre premium avec une gamme de vins bio valorisant les cépages identitaires du Languedoc. Parallèlement le lancement d’un nouveau rosé va permettre à l’entreprise héraultaise, présente à 98% sur le marché export, d’aborder le segment traditionnel (CHR) français.
Avec 700 000 équivalents 75 cl expédiés à l’étranger en 2019, un an seulement après le lancement de son activité, cet ancien vigneron en Languedoc frappait fort. Bruno Andreu, à la tête de la maison de négoce éponyme, récidive sur le segment des vins bios premium en lançant sa première gamme de vins certifiés Agriculture Biologique (AB), nommée Coquelicot. « C’était une demande générale de nos importateurs, en quête de vins vertueux, bios, qui fassent sens avec une histoire et valorisant les terroirs du Languedoc. Il a fallu un an de sourcing pour identifier les producteurs s’inscrivant dans une vraie éthique environnementale et qui portent cette dimension de terroir », pose Bruno Andreu.
Pinot noir et viognier bios
Coquelicot fait suite à une première cuvée d’essai en IGP Côtes Catalanes (Coquelicot rouge 2018, 100% syrah) provenant des terroirs emblématiques de la vallée de l’Agly, en Roussillon. Après cette star rhodanienne, Bruno Andreu veut accompagner la redécouverte des cépages identitaires en isolant deux nouvelles cuvées : un rouge pinot noir à la production confidentielle (2900 bouteilles) et un blanc 100% viognier (3200 bouteilles) qui tranchent avec les idées reçues sur ces cépages dans le vignoble languedocien. Commercialisés en Vins de France, ces deux vins certifiés AB explorent la palette aromatique méditerranéenne avec une maturité stylistique affirmée – la signature de Bruno Andreu : un caractère généreux sans déséquilibre ni lourdeur, de la buvabilité pour des vins racés et denses « qui allient la complexité aromatique du cépage à l’empreinte du terroir », précise leur auteur. En vinification traditionnelle, sans élevage bois, la gamme Coquelicot fera petit à petit rentrer d’autres variétés comme l’aramon, l’alicante ou la clairette, « des variétés qui ont fait la réputation du Languedoc et que nous allons fièrement revendiquer avec une identification immédiate du cépage sur l’étiquette frontale des bouteilles », annonce Bruno Andreu.
Un grand rosé du Languedoc
Le style languedocien s’affirme également chez Bruno Andreu sur le segment ultra concurrentiel des rosés. Elixir, rosé de pressée issu de cépages syrah (en macération pelliculaire de 2 heures), sélectionnés sur les terres de Nizas et de Caux en Pays d’Oc IGP, est le dernier né de la gamme iconique de maison Bruno Andreu. Il vient compléter Elixir rouge et blanc (50 000 flacons déjà distribués). En vinification traditionnelle à basse température, ce rosé s’affirme comme un rosé de gastronomie avec de la personnalité et de la gourmandise. « Le rosé est encore trop souvent une production de repli, livrant des cuvées décevantes qualitativement bien qu’habillées dans des packaging luxueux », précise Bruno Andreu que ce constat a orienté dans ses choix ; Elixir 2019, grand rosé du Languedoc, de qualité et en très petites quantités (6000 bouteilles) vise les marchés de niche : le circuit traditionnel français (CHR) et la belle restauration.
La gamme AB Coquelicot est lancée lors de Millésime Bio 2020 (du 27 au 29 janvier à Montpellier). Le rosé Elixir quant à lui, est une nouveauté lancée lors de Wine Paris 2020 (du 10 au 12 février, Paris Expo).