une belle dynamique autour des démarches agroenvironnementales
Champion des labels éthiques AB, HVE, etc., au cœur de la plus grande région bio de France, l’interprofession des vins Pays d’Oc IGP est à l’écoute des attentes du consommateur. Sans clivage, les conversions vers l’ensemble des pratiques garantissent au consommateur des vins issus d’exploitations engagées dans une démarche de développement durable.
Un vin bio sur cinq commercialisé en France est un Pays d’Oc IGP. Cette prééminence structurelle, expliquée par la superficie du vignoble des Pays d’Oc (120 000 ha en bio) au cœur de la première région en vins bio de France – Avec 22 884 hectares certifiés en 2018 représentant 37% du vignoble français, l’Occitanie est 1ère région viticole bio de France pour une production de 1 M d’hectolitres (2019) -représente 500 000 hectolitres, soit 66,7 millions de cols certifiés AB et commercialisés en vente directe (74%), le vrac ne pesant que 26%. Malgré les chiffres, le bio reste une niche dans l’empire des Pays d’Oc, très dynamique en ce qui concerne les autres labels publics garantissant au consommateur une viticulture engagée dans une démarche agro-environnementale : HVE, Terra Vitis, Vignerons Développement Durable, CAB (produits en Conversion vers l’agriculture biologique).
« Au-delà des vins bio labellisés AB par les organismes certificateurs Demeter ou Ecocert et régis par un cahier des charges à la fois viticole et œnologique, les exploitations peuvent avoir recours à d’autres normes agroenvironnementales, à l’instar de la certification environnementale qui comporte trois niveaux et dont le plus élevé est la Haute Valeur Environnementale (HVE). Cette démarche de Filière est d’ailleurs portée dans le Plan de Filière Régional » précise Florence Barthès, Directeur Général. La demande des consommateurs est claire, ils souhaitent des produits respectueux de l’environnement. A ce titre, la HVE issue de la loi Grenelle 2 de l’environnement, séduit de plus en plus les vignerons.
HVE, une démarche forte en Grande-Distribution
Considérée aujourd’hui comme un référent agroenvironnemental au côté du bio, la Haute Valeur Environnementale (HVE) a fait son entrée en 2019 dans les rayons de la GMS. L’enregistrement des contrats vrac de ce premier millésime sur la campagne 2018-2019 (source : InterOc), conforte la nette valorisation des démarches agro-environnementales sur ce segment de marché. Si le bio ne représente que 2, 6% des volumes commercialisés sur le total vrac (soit 129 311 hectolitres vendus au prix de 174, 92 € l’hectolitre), les chiffres attestent une nette valorisation des autres labels vertueux : + 14% de valorisation supplémentaire pour Terra Vitis versus un vin conventionnel, + 47% en CAB C2, + 76% en CAB C3 et entre 5 et 6 €/hectolitres supplémentaires pour les labels HVE et VDD. Afin d’accompagner les producteurs vers ce changement de pratiques et encourager l’adoption du label HVE – En 2018, la région Occitanie compte 170 exploitations labellisées HVE (source : Alim’agri, le site du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation) – l’interprofession des vins de Pays d’Oc InterOc a mis en place la formation « Passeport pour la Haute Valeur Environnementale », en collaboration avec les Vignerons Indépendants et la Chambre d’agriculture de l’Hérault. En deux ans, près de 130 domaines du Languedoc-Roussillon ont suivi cette formation.